Homéostasie ?????

Claude Bernard (1813-1878) a défini le principe de l’homéostasie : capacité de l’organisme à maintenir une stabilité relative en milieu interne malgré les changements constants de l’environnement.

Walther Bradford Cannon (1871-1945) a créé le terme d’homéostasie : ajustements automatiques pour revenir à un état d’équilibre.

Jean Piaget (1896-1980), décrit les deux mécanismes de l’homéostasie :

– l’assimilation (le milieu s’adapte à l’individu)

– l’accommodation (l’individu s’adapte au milieu)

Qu’est ce qui joue sur l’homéostasie dans le cas de votre chien ?

Les expériences vécues + l’éducation plus ou moins bonne prodiguée par la mère.

Ce seuil de réactivité du chiot se met en place avant 4 mois ; en fonction des stimulations de son environnement, le chiot va placer plus ou moins haut ce seuil qui lui servira de référence pour toute la vie.

De 3 semaines à 3 mois (période de socialisation), le chiot acquiert 4 éléments : les autocontrôles, la communication, la hiérarchisation chez le chien et le détachement.

L’apprentissage des autocontrôles (grâce à l’intervention de la mère, le chiot évalue s’il peut passer à l’acte ou s’il doit s’arrêter ; c’est ainsi qu’il acquiert  l’inhibition de la morsure) permet aussi la régulation de l’homéostasie sensorielle. Une bonne régulation de l’homéostasie sensorielle signifie aussi que le chiot ne va pas réagir à n’importe quelle stimulation : il filtre, il évalue et ne réagit que si la stimulation est d’une certaine intensité. La réaction n’a lieu qu’à partir d’un certain seuil.

 

Un chien avec une bonne homéostasie sensorielle  sursautera en cas de stress, mais va regagner l’état d’équilibre très rapidement. Au contraire d’un animal phobique qui va chercher à fuir le stress et mettre beaucoup plus de temps à regagner ce stade d’équilibre.

 

On parlera de comportement pathologique lorsque le chien reste « bloqué » ; on peut faire ce que l’on veut, le chien ne retrouve pas son état d’équilibre ; une fois que l’élément déclencheur a disparu et même après cela, le chien restera stressé encore plusieurs minutes/ heures après l’incident.

 

On parle de syndrome de privation sensorielle quand il y a incapacité chez le chien à gérer correctement les informations sensorielles. Résultat d’ une insuffisance de stimulations sensorielles au cours du développement du chiot qui, n’ayant pu apprendre à connaître correctement et suffisamment son environnement, devient incapable de s’y adapter par la suite.

 

ON EST DONC BIEN D’ACCORD : choisissez bien votre éleveur !!

Un chiot doit être habitué à toutes sortes de stimuli sensoriels : le bruit, l’orage, les pétards, bruits urbains etc. pour l’ouïe ; caresse, pincements, promenades en laisse, etc. pour le tact ; les différentes odeurs quotidiennes pour l’odorat ; différentes luminosités jusqu’au noir pour la vue… Plus le chiot aura été en présence de tels stimuli plus son seuil d’homéostasie sera haut, plus il sera sociable, plus il sera facile à éduquer ! Ce type de stimuli vous sera proposé dans le cadre de l’Ecole du Chiot au Béziers Sport Canin.

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