Les termes de détresse acquise, impuissance acquise, résignation acquise ou apprise, sont là pour désigner l’incapacité d’apprendre une réponse d’échappement ou d’évitement à un « stimulus aversif » suite à des présentations répétées et dans la durée de ce stimulus, dans des conditions telles que l’animal ne peut s’y soustraire.

Perso j’aime bien définir cela comme un syndrome de déréalisation car il faut aussi penser aux besoins du chien et reconnaître son état de chien avec ses propres besoins.

Le trouble de déréalisation chez le chien (ou l’humain…) est caractérisé par une sensation de détachement de son environnement.

En fait il s’agit une réaction de défense de l’esprit, une manière de le protéger lorsque les épreuves sont trop dures à accepter.

Il y a un changement dans la composition chimique du cerveau, changement dû à l’anxiété/peur.

Le stress ou la peur engendrent un changement dans la composition chimique du cerveau, une augmentation d’adrénaline et une diminution de dopamine, dont le résultat est ce sentiment de déréalisation.

Le cerveau se déconnecte et/ou finit par anesthésier les émotions que le chien aurait pu exprimer et qui l’auraient sauvé !!!

En effet le chien normalement face à un stress, une expérience négative devrait exprimer ses émotions et cela devrait s’arrêter au niveau reptilien (cela n’est alors qu’un trauma pas un traumatisme) ; mais comme chez l’homme l’info peut passer dans les autres étages du cerveau et devenir un traumatisme.

Vous avez adopté un chien issu d’un milieu fait de stress, de maltraitance physique, verbale qu’il subit ou auxquels il assiste ?

Tout cela a des chances de l’avoir mis en état de déréalisation.

Comment l’en sortir ?

Tout d’abord, faire baisser le niveau d’angoisse est fondamental.

Retrouver ou trouver des repères familiers (notion de rituels).

Ne faire vivre au chien que des situations de réussite.

Il faut l’aider à retrouver certains chemins neuronaux et qu’il puisse être en capacité de faire preuve d’adaptation…ne pas éviter… mais ne pas confronter non plus…trouver le bon dosage, la bonne distance…

C’est pourquoi aussi, il va falloir le faire travailler mentalement, calmement, ce qui lui permettra d’être plus souvent dans le cognitif (cortex préfrontal) que dans l’émotif (limbique), que dans l’instinctif (reptilien).

Sur certaines pages, des personnes demandent… combien de temps…pas de normes désolée…et c’est parce que vous serez conscient qu on ne récupère pas 100 % et qu il n’y a pas de recette miracle en deux jours, que vous progresserez et y arriverez.

Bon courage Florence PUG

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