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Mon chien aboie…
L’aboiement est un outil de communication pour le chien. Il lui permet de poser des questions et d’exprimer ses émotions comme une frustration, de l’excitation, de la peur ou de l’anxiété.
On distingue plusieurs types d’aboiements ou de vocalises :
-L’aboiement d’appel au jeu.
-L’aboiement d’alerte : réaction à un bruit ou à un mouvement près du territoire.
-L’aboiement territorial, profond, qui fait suite à une violation de territoire.
-Le hurlement qui a une fonction de communication entre deux sujets ou groupes d’individus éloignés.
-Les gémissements et les couinements, souvent associés à la douleur, à la peur ou à la détresse. Ils peuvent aussi accompagner certains jeux ou rituels de soumission.
-Le grognement est souvent une réponse à la menace, un avertissement. Il survient également dans les jeux de combat.
L’aboiement est un outil de communication pour le chien. Il lui permet de poser des questions et d’exprimer ses émotions comme une frustration, de l’excitation, de la peur ou de l’anxiété.
On distingue plusieurs types d’aboiements ou de vocalises :
-L’aboiement d’appel au jeu.
-L’aboiement d’alerte : réaction à un bruit ou à un mouvement près du territoire.
-L’aboiement territorial, profond, qui fait suite à une violation de territoire.
-Le hurlement qui a une fonction de communication entre deux sujets ou groupes d’individus éloignés.
-Les gémissements et les couinements, souvent associés à la douleur, à la peur ou à la détresse. Ils peuvent aussi accompagner certains jeux ou rituels de soumission.
-Le grognement est souvent une réponse à la menace, un avertissement. Il survient également dans les jeux de combat.
Avant de pouvoir régler le problème, il faut d’abord bien préciser la nature des vocalises (aboiements, gémissements, hurlements…), et les circonstances d’apparition (ancienneté du problème, absence ou présence des propriétaires, facteurs déclenchants…) ; la première étape étant de savoir si l’on a affaire à un aboyeur « normal » qui doit « seulement » être éduqué, ou à un chien qui aboie de manière pathologique (souci de santé, voir vétérinaire).
Si vous comprenez pourquoi votre chien aboie, il devient possible d’agir sur la cause avant de traiter le comportement gênant.
La recherche de la cause des aboiements de votre chien doit donc être la première étape dans la résolution de ce problème.
Voici une petite liste des principales raisons qui amènent un chien à aboyer :
– l’ennui : le chien exprime son stress d’être seul et/ou il lance un appel à qui veut l’entendre.
– la vision : il voit des personnes, d’autres chiens ou un chat sur le mur et s’énerve après eux, les appelle ou aboie pour exprimer sa frustration de ne pas pouvoir les rejoindre.
– les bruits : il entend une porte qui claque ou l’ascenseur, des enfants dans la rue, un autre chien qui aboie au loin, des travaux…
– l’attention : il cherche à ce que l’on s’intéresse à lui et ça marche, quand bien même ce serait pour le faire taire ! Quand l’aboiement permet au chien d’obtenir un résultat favorable, (ouverture de porte, départ d’un intrus), l’animal se sent récompensé, et les aboiements suivants n’en seront que plus intenses. Souvent, le propriétaire lui-même a, volontairement ou non, joué ce rôle de renforcement, par exemple en s’amusant avec un chiot qui aboie et que l’on trouve amusant. Ou encore en n’ouvrant pas la porte au chien qui aboie pour rentrer, en se disant qu’il finira par comprendre que ça ne lui sert à rien d’aboyer, avant de « craquer » et de lui ouvrir quand même au bout d’un quart d’heure : ce que le chien retient, c’est qu’il faut vraiment aboyer fort et longtemps pour qu’on lui ouvre enfin la porte. On peut aussi mettre en place un contre-conditionnement : lorsque le chien commence à aboyer, on déclenche une activité incompatible avec l’aboiement. Par exemple, on demande au chien de s’asseoir, en tournant le dos à ce qui a déclenché l’aboiement, puis on le récompense, et ce à raison de deux à trois séances de 5-10 mn par jour. Il faut commencer avec des stimuli pas trop excitants pour le chien. Les moments où l’animal est calme en présence de ce qui déclenche habituellement les aboiements sont aussi renforcés par des récompenses.
– le comportement compulsif : aboyer est devenu un rituel qui le rassure, il n’a plus besoin de raison, l’aboiement est devenu une habitude.
– la peur : le chien aboie pour se rassurer, comme un enfant qui parle fort et parle à d’autres personnes imaginaires pour se sentir moins seul et se donner du courage. Lorsqu’un chien aboie sans arrêt, même face à un stimulus répétitif qu’il devrait reconnaître, c’est parce qu’il semble incapable d’évaluer le danger associé à la situation. Dans une situation où un chien aboie parce qu’il a peur et que le stimulus s’éloigne, il peut rapidement associer les aboiements avec l’effet apaisant causé par l’augmentation de la distance entre lui et le stimulus en question. Cette diminution de l’inquiétude représente un renforcement positif qui favorisera la répétition du comportement dans le futur.
– L’anxiété de séparation est l’anxiété que ressent un chien lorsqu’il est séparé de son propriétaire. Elle peut être difficile à traiter. L’adoption d’un nouveau chien ne règle pas toujours le problème. Ignorez votre chien dans les 30 minutes qui précèdent votre départ et ne vous occupez pas de lui tant qu’il ne se sera pas calmé après votre retour. Vous pouvez le saluer à votre arrivée, mais efforcez-vous d’ignorer toutes ses tentatives excitées de vous accueillir avec enthousiasme.
Si elle n’est pas traitée, l’anxiété de séparation s’aggrave avec le temps. Heureusement, on peut aider les chiens qui en souffrent. Il existe même des médicaments pour atténuer l’anxiété. Si vous avez des questions ou besoin de conseils, consultez votre vétérinaire ou un comportementaliste. De plus, le chien peut aussi être anxieux car il a peur pour vous qu’il sait seul à l’extérieur. Vous avez établi une mauvaise relation et vous devez être guidé pour rétablir la situation.Qu’est-ce qu’il ne faut surtout pas faire ?
– Ne pas inciter un chiot à aboyer, à moins de vouloir en faire un chien de garde dans un lieu où ses aboiements ne gêneront personne. Ou alors, lui apprendre à aboyer quelques secondes seulement avant de se taire.
– Ne pas élever un chiot dans un lieu isolé, où il atteindra l’âge de quatre mois sans avoir vu des vélos, des mobylettes, des gens, des chiens… qui provoqueront forcément de l’excitation et des aboiements lorsque l’animal les découvrira à l’âge adulte. Le sortir, lui faire écouter des bruits divers, dans des conditions de jeu, dès le plus jeune âge.
-Ne pas prendre un chiot qui doit rester seul de 8 H. à 18 H. parce que vous travaillez et ne pouvez « couper » la journée pour aller vous occuper de lui.
– Ne pas essayer de crier plus fort que le chien qui aboie !
– Ne pas utiliser les punitions. D’autant qu’être puni peut faire plaisir au chien, si celui-ci a pris l’habitude d’aboyer pour obtenir de l’attention de la part de son maître. La punition l’incitera alors à aboyer encore plus fort la fois suivante ! Privilégiez les punitions «tombant du ciel» : effet de surprise, eau, bruit désagréable ; mais qu’il ne sache pas que c’est vous qui l’avez déclenchée, mais à nouveau ce n’est pas la solution idéale, bien d’autres existent.
– Ne pas essayer de calmer le chien en le caressant ou en lui parlant doucement pendant qu’il aboie : il prendra cela pour une récompense ! En conclusion…soyons bien d’accord !!! L’utilisation de colliers anti-aboiement (électrique, jet d’air, citronnelle, vibration) ou toutes autres techniques telles qu’asperger d’eau l’animal ou lancer un objet bruyamment au sol, n’aura aucun impact sur la raison émotionnelle poussant l’animal à aboyer. Posez vous les bonnes questions avant de vouloir trouver une « baguette magique »…
Photo issue du site « chiens on line »